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Le bloc de peine : quand j'aurai péri mon démon : poèmes

Title
Le bloc de peine : quand j'aurai péri mon démon : poèmes / Patrick Laupin.
Author
Laupin, Patrick
Publication
  • Sainte-Colombe-sur-Gand : La Rumeur libre éditions, [2019]
  • 2019

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Description
157 pages; 20 cm.
Series Statement
Collection Poésie de la Rumeur libre-nouvelle série ; 59
Uniform Title
Collection Poésie de la Rumeur libre ; 59.
Note
  • "ISSN 1956-094X" on page 8 corresponds to another series.
Contents
  • Boucle du pardon sans retour -- J'aime encore le miroir des imperfections -- Petite gare aux ombres courtes du soleil -- Dans les gares maritimes et l'empire du levant -- Je ne sais plus, je ne sais pas, si mon frère pense encore à moi -- Tu avais mis la petite craie d'usine dans la poche -- J'ai mon sacré dans l'automne des vergers en pente -- Des bonnes gens, pourtant, petits, on en a connu -- Est-ce que la pluie apprête un vaisseau -- Ai-je disparu sans trace dans l'éclipse de mes ténèbres -- Mon dieu petite soeur ce que ça doit être long -- Les portes s'ouvrent et se ferment -- Je nommai un moment ce fait "la menace" -- Le train s'engouffre dans les gorges rauques -- Je suis comme toi maintenant, petite faïence claire -- C'est ce grand cri couvert du nom du désert du monde -- Dans la vasque farouche et les lentilles des fontaines -- J'ai toujours dans la mémoire le malheur des pauvres gens -- Mais quel dieu confie cette merveille d'écoute et de présence dans les vers ? -- Ce n'est plus comme autrefois cette pesanteur intacte dans la barre du jour -- Souvent je me demande, est-ce que l'écriture m'a apporté quelque chose -- La petite c'est sa soeur -- Pauvre mendiant de beauté des choses de détresse -- Sentiers et feuillages -- Qu'est-ce qu'un langage ? -- Ils dorment sous terre -- Quand il fait grand beau dehors -- Je vous revois villes évasives du soleil -- Les folies semblent réussir ce tour de force -- C'est un combat de la voix jetée à mains nues -- Si les écritures méprisent le monde -- Dans le bac miniature des oiseaux -- Mal de naissance et pauvreté loyale -- Ce quelque chose en souffrance -- L'isolement d'enfance semble organiser lui-même la forme de cette peur -- Si on voulait vraiment voir l'écriture à l'oeuvre -- Poulies, poussières, poutres, madriers -- Ô vieux copain faire des cadeaux pareils -- Mais vous verrez. Un jour nous partirons -- Je m'acclimate peu -- À tout faire ou prendre j'aimerais retourner vers Sauveterre -- Quelles traces écrites m'ont laissé des empreintes fortes ? -- J'ai navigué carnet fou d'océan de tous les vents contraires -- C'est vrai que j'avançais perdu dans un rêve -- Grand coeur, petit homme, je suis malade de toutes ces fièvres -- Qu'est-ce tu dis ? Qui tu es ? -- Les machines secrètes du malheur louent des cantiques et des exodes -- La seule et vraie pauvreté c'est celle de ne pas avoir d'ami à qui parler -- Je vivrai de te laisser parler bonté -- Les véritables expériences de la vie sont incommunicables -- Il y a un centre de commotion du langage -- Tellement les indifférences, les fièvres, les folies de rêve insensé de n'être pas -- Le lierre envahit les pierres disjointes du vieux pont -- Je suis de ce pays des routes invisibles et de la frayeur du front de ceux qui tournent au carrefour des quatre-vents -- Et les matins sont des oiseaux sévères arrachés à la pierre noire du sommeil et des fougères -- Les orages de fin d'été et les brumes électriques du ciel bleu d'hirondelles -- Le démon s'amuse avec le tourment novice des naissances -- Est-ce mourir quand on enfante une vie sans visage -- Un jour, survient un phénomène inexplicable -- Oui. J'écrivais contre
  • Enfant, je restais des heures assis dans la poussière des crassiers -- Nous étions plus qu'un amour -- J'aime encore les guérites blanchies à la chaux -- Tu sais, souvent, vraiment, je voudrais que tu sois là avec moi pour voir ça -- Je n'ai jamais su ce que voulait dire sublime ou profondeur -- Sablières et scorpions, le vent du large et les vertiges attisent le sang du soupçon -- L'exil vous couronne, grands arbres, sourciers, ormes et tourterelles -- Il y a des orages de pensées dans ma tête qui m'éblouissent -- Si dans ces villages des pauvres de la terre et des usines le bonheur c'est quelque chose qui revient -- Tendres preuves sincères de mains d'enfants qui n'auraient encore rien touché du monde -- Et puis tout ce blanc qu'est la douleur de nos vies et le rire comète des enfants -- Images miroir de mes ténèbres je vous écoute -- Je ne sais si un dieu clément -- Assez du souci de la vie des parents -- Une branche d'arbre cassée sur le chemin m'est le seul témoin du monde -- Les volets sont ouverts -- Les impressions se déposent, main, matin, fagot, cargo, petits voiliers -- Je n'ai pas écrit pour qu'on m'aime -- Sous les puits d'été de l'ombre bleue des arbres -- Tout est matin fauve et gris désert dans ma gorge -- Dans le vent d'hiver mauvais la clef des songes tourne à l'envers -- Matins des démons il n'y a plus rien à perdre et tout à craindre -- Même l'écriture parfois me dégoûte -- Tout est à cri feutré dans ma gorge -- Coccinelle, bêtes à bon dieu, je vous ai retrouvées plusieurs fois -- Jusqu'à quel point suis-je inscrit en toi -- La raison dissèque des cadavres -- Berceau plus frêle que la joue le jour de la naissance -- Jonquilles sur le haut plateau des Tourbières -- La souris humaine ronge et creuse son trou -- D'autres villes. D'autres ciels. D'autres cris -- Nous aussi nous aimions ces puits d'humide gaieté -- J'aime ceux qui reviennent de loin -- Je recommence mon labeur -- Ne sait parler que celui qui a appris à se taire -- Les chiens, les chaises et les rivières ont une âme spirituelle -- Précaires, hésitants, bancals -- Chaises à rempailler, choses démodées -- Donner un livre à quelqu'un qu'on respecte -- Comme un taureau dans l'arène qui se bat je t'attaque plein front -- Quand on meurt est-ce qu'on repasse par le même endroit -- Mais c'est quoi ce petit mur blanchi à la peine -- Et tous ces chocs dans les pertes ou la recherche de contact -- Qu'est-ce qu'une âme -- J'aimais rester calfeutré au fond du nid de violence -- Les douleurs sont muettes -- Je suis sur le rebord des fontaines -- Mais les anges et les pâles musiciens du silence recommencent à dire qu'ils vont se défenestrer -- Rêve céleste des poussières derrière la vitre -- Je ne ramasse plus les pierres dont le vide m'a poli -- On peut légitimement ne pas aimer, détester, haïr même, la poésie -- Vouloir tout dire ou ne rien dire ne change rien -- Elle a le charme des bontés du miroir magique qui baigne les espaces clos des clochers -- Maison des parieurs d'ombres désabusés -- J'ai disparu un jour au coin d'une rue de septembre ou d'octobre -- C'était un tout petit banc de peine qui demandait pardon -- C'était savoir si elle était morte ou vivante
  • Parfois grand coeur mal cousu des faibles -- Ceux qui ont connu la solitude très tôt manquent à tout le monde -- Par le travers du combat ils croient jusqu'au dernier souffle sauver leurs pions -- Il y a quelque chose de bien plus grand que nous qui nous reconnaît -- Des fois paravents pour les faibles ou guérite du lilas criblés -- Elle a ce charme daté des tristesses -- L'ombre de la proie quand elle illumine me prend comme un navire -- Vous nous retrouverez partout où la lumière hésite -- Que tu étais triste dans l'allée des petits -- Parce que le sans réponse est une douleur -- Ô mort. Soeur pauvre timide de charité -- À si grande menace m'a fait frémir et trembler notre douleur d'amour -- Lampes qui s'allument à midi -- Et puis c'est aussi bien je n'irai pas là-bas où nous pourrions être ensemble -- Tu es venue et je t'ai aimée tout de suite -- J'aime les éclaircies en chute de la lumière dans la clairière -- Tu n'es pas là et je me cogne contre les murs comme une hirondelle effarée -- Nous deux ensemble ? -- Même si tu ne peux pas parce que tu dis c'est trop triste -- Chacun emporte un petit soleil modèle dans sa poche -- Je voudrais que tout le mal que j'ai en moi s'en aille -- Les orphelins du soleil et les âmes qui se quittent tout doucement -- Quiconque écoute tient en vie son prochain.
Call Number
ReCAP 21-108812
ISBN
9782355771774
OCLC
1230410040
Author
Laupin, Patrick, author.
Title
Le bloc de peine : quand j'aurai péri mon démon : poèmes / Patrick Laupin.
Publisher
Sainte-Colombe-sur-Gand : La Rumeur libre éditions, [2019]
Copyright Date
2019
Type of Content
text
Type of Medium
unmediated
Type of Carrier
volume
Series
Collection Poésie de la Rumeur libre-nouvelle série ; 59
Collection Poésie de la Rumeur libre ; 59.
Research Call Number
ReCAP 21-108812
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