Research Catalog

Le paysan et la paysanne pervertis

Title
Le paysan et la paysanne pervertis / Rétif de La Bretonne ; édition établie, présentée et annotée par Pierre Testud.
Author
Restif de La Bretonne, 1734-1806
Publication
  • Paris : Honoré Champion éditeur, 2016.
  • copyright 2016

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Details

Additional Authors
Testud, Pierre
Description
2 volumes : illustrations; 22 cm.
Series Statement
L'âge des Lumières, 2102-5606 ; 88
Uniform Title
Age des lumières ; 88.
Bibliography (note)
  • Includes bibliographical references.
Contents
  • Volume 1. Première-huitième partie -- Volume 2. Neuvième-seizième partie.
  • Le paysan et la paysanne pervertis -- Pt. 1. -- Première lettre, d'Edmond -- Son arrivée chez M. Parangon; Mlle Manon se moque de sa façon d'écrire 2de lettre, d'Edmond. Il s'ennuie à la ville, et compare ce séjour avec celui des campagnes ; les mauvaises moeurs dont il est témoin l'étonnent -- 3e lettre, de Pierre. Il encourage son frère, en lui rappelant les motifs qui ont déterminé leurs parents à l'envoyer à la ville -- 4e, d'Edmond. Il raconte comme il est malmené par Mlle Manon, qui a ses vues, et commence à parler de la jeune Tiennette, cuisinière à la maison. Il se rappelle douloureusement le temps où il était à la campagne -- 5e, d'Edmond. (1er pas vers la perversion). De retour de la maison paternelle, il montre de bons sentiments. Il lit Ovide, et attendrit Tiennette (2e pas) -- 6e, de Pierre. Il montre sa manière de penser au sujet de la domesticité des villes -- 7e, d'Edmond. Il s'accoutume à la ville (3e pas), et commence à persifler sur les degrés de la parenté -- 8e d'Edmond.Après l'avoir humilié, pour l'avilir, on commence à le flatter, et il y prend goût (4e pas) Mlle Manon l'admire, et il parle pour la première fois d'attirer Ursule à la ville -- 9e de M. Parangon. Il découvre à G. d'Arras comment il se propose de tromper Edmond, par son moyen, en le lui donnant pour confesseur -- 10e de G. d'Arras. Il admire comment on s'y est pris pour subjuguer l'esprit d'Edmond, en l'humiliant -- 11e, de Pierre. Il conseille son frère bonnement, et comme un paysan qui ne songe qu'à l'avancement des siens ; il l'avoue, en reconnaissant son inexpérience -- 12e, d'Edmond. On voit ici combien la ville a déjà porté d'atteinte à ses moeurs. (5e pas). Il voit son maître caresser Manon (6e pas). Il voit une jeune vigneronne à l'apport de Vaux, et en devient amoureux (7e et 8e pas). Il se bat avec des hommes ivres -- 13e, de Pierre. Il commence à s'apercevoir que son frère s'émancipe beaucoup, et il lui fait quelques remontrances, en qualité d'aîné -- 14e d'Edmond. Il est dupe de l'adresse de son maître et de celle de Mlle Manon, qui font passer Tiennette pour cette dernière (9e pas). Manon le séduit. Il croit voir Tiennette caressée par M. Parangon (10e pas). Il fait connaissance de G. d'Arras (11e pas) -- 15e de G. d'Arras.Il commence à prendre de l'amitié pour Edmond, mais dans la vue de le corrompre, et il stipule ses intérêts avec M. Parangon -- 16e, de Manon. Elle répond à la précédente en fille qui commence à aimer Edmond -- 17e, d'Edmond. Il raconte à son frère l'arrivée de Mme Parangon, et l'on entrevoit le commencement de sa passion pour elle (12e pas) -- 18e, de Pierre. Il donne à son frère des conseils d'intérêt, selon la manière de voir des paysans, mais bonnement et sans malice -- 19e d'Edmond. Il répond au reproche d'inconstance dans ses goûts, que lui a fait son frère; mais en se défendant, il laisse voir un commencement de corruption (13e pas). Il aime Mme Parangon; il a du goût pour Manon et pour Edmée Servigné -- 20e d'Edmond. Par le portrait qu'il fait de G. d'Arras, on voit qu'il est dans les principes des gens du monde (14e pas). Une conversation avec Manon (15e pas), et une autre avec Mme Parangon (16e pas) marquent à quel point il est déjà séduit
  • 21e d'Edmond. Il raconte avec complaisance à son frère comment on se presse de le marier. Ses sens, excités par la parure de Manon (17e pas), sont le principe de son désir du mariage. Cette fille le veut rendre audacieux en le caressant elle-même (18e pas). Son maître le mène souper chez Manon ; il partage son coeur entre elle et la femme de son maître (19e pas) ; ce qui n'em[pêche] pas qu'il n'ait des désirs pour une demoiselle Baron (20e pas) -- 22e de Pierre. Ne voyant que l'avantage de son frère dans tout ce qui se passe, il l'engage à profiter des circonstances et lui annonce qu'on va mettre Ursule à la ville auprès de lui -- 23e de G. d'Arras. Le séducteur d'Edmond donne à Manon des conseils pour s'emparer de ce garçon, et il annonce ses vues sur le jeune paysan... -- Pt. 2. -- 24e d'Edmond. Il rend compte à Pierre de l'arrivée de leur soeur Ursule à la ville chez Mme Parangon, qui la reçoit avec tendresse. On instruit Ursule de la tromperie que M. Parangon prépare à Edmond, tandis que lui va se livrer à la séduction de sa Circé, qui, déjà grosse, a envie des raisins de la treille sous laquelle ils sont assis (E., 21e pas). En quittant Manon, le paysan va trouver sa soeur chez Mme Canon, qui lui débite des proverbes sur sa situation -- 25e de Pierre. Il marque à son frère que M. Parangon est venu lui-même chez leurs parents, pour les arrangements du mariage d'Edmond avec Mlle Manon ; il montre sa piété filiale -- 26e de M. Parangon. Il rend compte à Manon du succès de ses démarches auprès des parents d'Edmond pour la marier avec ce jeune homme -- 27e d'Ursule. C'est la première de La Paysanne pervertie : elle y rend compte de la manière dont elle se trouve à la ville -- 28e de Pierre. Il commence à s'apercevoir du changement des bonnes dispositions de son frère et il lui rappelle celles qui leur ont été communes au village -- 28e d'Edmond. Il répond à son frère qu'il se doute qu'on veut le faire servir à couvrir la grossesse de Manon et les plaisirs de son maître ; d'Arras l'aguerrit sur la jalousie (22e pas) -- 30e, d'Edmond. Il continue, et rend compte à Pierre de la découverte entière qu'il vient de faire des projets de M. Parangon et de sa cousine -- 31e d'Edmond. Il envoie à son frère le récit de Tiennette qui l'instruit (E. 2e' pas, 24e pas) -- 32e de Pierre. Il mande à Edmond qu'Ursule aime déjà la ville, et que c'est l'élément des femmes (Ursule, 1er pas vers la perversion) -- 33e d'Edmond. Ses principes étant déjà corrompus, il s'accommode de Manon par, intérêt et cache sa honte à son frère (E. 25e pas, 26e pas, 27e pas, 28e pas) -- 34e, de Manon. Elle demande au corrupteur la liberté d'être honnête, et l'engage à ne pas ôter tout frein à son mari -- 3e, de G. d'Arras. Il avoue qu'il a tout obtenu d'elle, et lui promet d'inculquer à Edmond des sentiments qui puissent la rendre heureuse avec lui et par lui -- 36e, d'Ursule. Elle s'ennuie au village, et presse Mme Parangon de l'en retirer ; elle tourne en ridicule la manière innocente dont on fait l'amour, etc. (U. 2e pas) -- 37e, de Mme Parangon. Elle redemande Ursule à ses parents et leur découvre la tromperie qu'on a faite à Edmond -- 38e, d'Edmond. Il engage son frère à faire écrire par leurs parents à la mère de Mlle Manon (E. 29e pas) Il lui envoie la confidence générale de son épouse, afin de tâcher de la disculper
  • 39e, du père R. Il écrit à Mme Palestine la lettre demandée par Edmond, dans la vue d'avoir un procédé honnête -- 40e, d'Edmond. Il montre ici à découvert, en écrivant à son corrupteur, sa nouvelle et dangereuse philosophie (E. 30e pas) -- 41e, de G. d'Arras. Dans celle-ci le corrupteur fait son histoire à Edmond et lui montre la base de ses sentiments pour lui -- 42e, de Pierre. Il parle de son mariage avec Fanchon Berthier et donne à son frère, qu'il croit encore garçon, des conseils sur la manière de se conduire avec les jeunes personnes qu'il connaît à la ville. Lettre incluse du patriarche R., pour inviter Mme Parangon à la noce de son fils Pierre -- 43e d'Ursule. De retour à la ville, elle fait part à Fanchon de tout ce qui lui arrive (U. 3e pas). Elle excuse les écarts de son frère (U. 4e pas). Elle est attaquée par M. Parangon (5e pas ; U. 6e pas. U. 7e pas) -- 44e d'Edmond. Il écrit à ses parents une lettre, à la nouvelle année, et tourne sa lettre de manière à donner des soupçons de son mariage secret -- 45e d'Edmond. Sa corruption se manifeste par la maxime de son corrupteur, Il faut jouir, qu'il adopte (E. 31e pas). Il lui dévoile ensuite le fond de son coeur et lui avoue qu'il goûte ses principes (E. 32e pas). Il désire Fanchon (33e pas). Ensuite Laure (34e pas) -- 46e, d'Edmond. Il raconte à son corrupteur comment il a séduit la petite Laure sa cousine (E. 35e pas). Sa marche. (36e pas) -- 47e d'Edmond. Il continue de rendre compte de sa conduite à Sacy, pendant les noces de son frère ; il se propose de vivre dans l'intimité avec G. d'Arras -- 48e d'Edmond. Il a séduit Laure, et il aime Mme Parangon (37e pas). Il a une occasion de toucher le pied de cette dame (E. 3e' pas). Il la voit par un judas (E. 39e pas ; U. 8e pas ; E. 40e pas) -- 49e de Mme Palestine. Manon accouchée d'un fils -- 50e, d'Edmond. Il encourage sa femme par l'espoir d'une tendresse sans bornes, quoiqu'il vienne de la trahir avec Laure et qu'il aime Mme Parangon (E. 41e pas) -- 51e, de Manon. Elle insiste de nouveau, pour demander à G. d'Arras qu'il s'arrête dans l'ouvrage de la perversion d'Edmond. Point de paix pour les méchants ! -- Pt. 3. -- 52e, d'Edmond. Il avoue à Loiseau son mariage avec Mlle Manon, et qu'il goûte les principes de G. d'Arras (E. 42e pas ; 43e pas). Il présente sa femme à Mme Parangon. Il est tout à Mme Parangon, malgré son mariage (E. 44e pas) -- 53e, d'Edmond. Il cherche à s'étourdir sur son déshonneur par le raisonnement, et veut faire adopter ses idées à son frère (E. 45e pas ; 46e pas) -- 54e, d'Ursule. Elle commence à s'apercevoir de l'inclination de Mme Parangon pour son frère, et l'approuve. (U. 9e, 10e, 11e pas.) Elle se félicite de sa fraîcheur (12e pas), et des compliments (13e pas). Elle prend garde aux douceurs qu'on lui dit (14e pas), et trouve aimables les hommes de la ville (15e pas) -- 55e, de Pierre. Il invite Manon à venir avec Edmond à la maison paternelle -- 56e de Fanchon. Elle remontre à Ursule sur toutes les petites échappées de cette dernière, dans sa lettre, et lui rappelle la rencontre du Centenaire, qui fait le sujet du IIe Frontispice. Elle lui parle des sentiments de sa bonne mère, qui a dans sa fille Ursule la plus grande confiance, afin de l'encourager par là
  • 57e de Fanchon. Elle raconte la manière dont Manon, femme d'Edmond, a été reçue à la maison paternelle : on entrevoit mieux la manière de penser de ces bons paysans par cette lettre seule que par un long traité. On y voit le germe qui doit corrompre la soeur et le frère, quoique ce germe, en lui-même, ne soit pas mauvais. Mais son développement, qui est innocent au village, conduit à l'ambition démesurée, lorsque le paysan ou la paysanne est transporté à la ville -- 58e de Manon. Elle est si touchée de la bonhomie des parents de son mari qu'elle veut absolument changer de conduite et ne plus favoriser M. Parangon. Elle dit ensuite à G. d'Arras une chose bien extraordinaire, sur la cession que son mari peut faire d'elle -- 59e d'Edmond. Il parle avec adresse de la bonne intelligence qui règne entre Mme Parangon, Ursule et Manon, dans la vue de garder sa soeur, de faire estimer sa femme, et de parler de sa passion secrète pour Mme Parangon. Il guette sa femme. Il excuse la galanterie de G. d'Arras (47e pas) -- 60e de M. Parangon. Il était d'accord avec Manon, pour la scène racontée dans la lettre précédente -- 61e, d'Edmond. Bonne amitié que lui porte Mme Parangon, qui ne se doute pas que c'est de l'amour. Edmond ne croit plus à la piété des moines (48e pas) -- 62e, d'Ursule. Elle raconte à sa belle-soeur Fanchon différentes choses, par lesquelles on voit que dès lors elle s'accoutume à voir dans autrui comme excusables des faiblesses dangereuses. Elle supporte avec peine les remontrances de Mme Canon (U. 1e' pas). Elle fait un amant à la noce de Loiseau (U. 17e pas). Elle désire d'aller à Paris. Edmond baise la main de Mme Parangon (E 42e pas ; U. 18e). Lettre incluse de G. d'Arras à Edmond -- 63e, de Pierre. Il marque à son frère que son crime avec sa cousine Laurote est découvert (sujet du Frontispice de la troisième partie) -- 64e d'Edmond. Il a recours à son corrupteur et le prie de le secourir. La honte seule lui donne des remords... -- 65e de Manon. Elle s'empoisonne, et fait à G. d'Arras les reproches qu'il mérite. Elle aimait Edmond, tout en le trompant... -- 66e de G. d'Arras. Il veut la rassurer et la conjure de vivre. On voit que G. d'Arras a un bon coeur, gâté par de faux principes -- 67e d'Ursule. Elle se plaint à Fanchon que Pierre a trop durement écrit au sujet de la faute d'Edmond avec Laurote. Elle lui détaille ensuite ses adieux à Mme Parangon, en partant pour la capitale, où cette dame l'envoie -- 68e d'Edmond. Il montre une véritable douleur de la mort de sa femme ; il n'est encore qu'à demi corrompu? -- 69e de Fanchon. Elle raconte à Ursule, ce qu'elle ignore, la maladie dangereuse de son frère, et la douleur du père R. en apprenant le crime d'Edmond, qu'il maudit,-en le dévouant à la peine méritée. Elle lui fait part de trois lettres incluses : une de Mme Parangon, une autre de G. d'Arras à Edmond, et une troisième des parents de Laurote, dictée par G. d'Arras -- 70e de Mme Parangon. Elle parle à Ursule, plus librement qu'elle ne le devait, de ses sentiments secrets pour Edmond, quoiqu'elle se les déguise à elle-même -- Pt. 4.
  • 71e d'Ursule. Elle répond aux deux lettres précédentes et raconte à Mme Parangon, ainsi qu'à Fanchon, son arrivée à Paris et ses premières aventures (U. 19e pas). Elle vante à Fanchon la douceur de la vie de Paris (U. 20e pas). Elle désire de ne plus dépendre de ses parents (U. 21e pas). Elle se pare avec goût et affectation (U. 22e pas). Elle rencontre Laure en allant à l'église -- 72e d'Edmond. Il rend compte à sa protectrice des derniers moments de Manon et se rappelle avec reconnaissance ce qu'elle lui a dit de consolant -- 73e de Fanchon.Elle décrit ici la réception d'Edmond à la maison paternelle, après sa convalescence, son séjour et son départ. (Cette lettre est le chef-d'oeuvre de La Paysanne pervertie.) -- 74e, d'Edmond. Il fait des remontrances vigoureuses à G. d'Arras -- 75e, de G. d'Arras. Il pardonne à Edmond ses remontrances emportées ; il est trop rusé pour se fâcher -- 76e, d'Edmond. Il conte à son frère comment la mère et la soeur de Manon l'ont fait leur héritier, en prenant le parti du cloître. Edmond parle ensuite de Mme Parangon, de Laure, et du premier amant d'Ursule -- 77e, de Mme Parangon. Elle montre son bon coeur, même en découvrant sa faiblesse à Ursule. Elle raconte le retour d'Edmond à Auxerre. Elle termine par un mot de lettre à sa soeur Fanchette... -- 78e de G. d'Arras. Il badine sur ce qu'il appelle la bouderie d'Edmond et lui montre une vive, une sincère amitié. Il lui annonce la naissance de la petite Laure, dont il aime la mère ; mais il laisse l'enfant à la disposition d'Edmond... Il parle ensuite d'Ursule, et commence à montrer ses idées sur elle... -- 79e d'Edmond. Il exprime à son frère ses regrets du départ de Mme Parangon, et sa joie du retour de G. d'Arras. Il fait une partie avec les moines (E. 50e pas) -- 80e d'Edmond. Il marque encore ici des sentiments vertueux en écrivant pour la nouvelle année à ses père et mère. Mais ses expressions sont un effet de l'habitude -- 81e d'Ursule.Elle parle à Fanchon de Mme Parangon, et copie imprudemment un papier secret de cette dame, qu'elle a vu par surprise (U. 23e pas). Elle croit que l'attachement de Mme Parangon pour son frère lui peut être utile à elle-même (U. 24e pas). Elle envoie à sa belle-soeur une lettre du conseiller, son premier amant ; elle désire cet amant pour humilier les petits justiciers du pays (U. 25e pas). Elle remarque les hommes qui l'admirent (U. 26e pas) et lit leurs billets (U. 27e pas). Elle les envoie à Fanchon (U. 28e pas). Elle prête l'oreille aux propos qu'ils lui tiennent (U. 29e pas). Elle craint le désespoir d'un page (U. 30e pas). Elle écoute et lit un financier (31e pas), et son style l'amuse (U. 32e pas). Elle favorise adroitement ses admirateurs à l'église. (U. 33e pas) -- 82e d'Edmond. Il se plaint à M. Loiseau de l'éloignement de tous ses amis. Il le félicite de la réconciliation de Mme Loiseau (Tiennette) avec ses parents, et sur le bien qu'il pourra faire dans sa place de procureur du roi d'Avallon. Il laisse ensuite voir la manière dont G. d'Arras le mène au vice par un chemin de fleurs (E. 51e pas). Il est présenté à une coquette. Il copie à son ami une lettre de Mme Parangon -- 83e de G. d'Arras. Prêt à quitter Edmond, il lui dévoile les coupables motifs de son attachement
  • 84e de G. d'Arras. Le cordelier apprend à Edmond la mort de M. G. d'Arras père, et commence l'exposition de son dangereux système de conduite. Il lui témoigne ensuite, mais d'une manière enveloppée, l'envie qu'il aurait d'avoir un fils d'Ursule, si Laure ne lui en donne pas. Il cite les galanteries des philosophes de l'Antiquité, etc -- 85e de Pierre. Il annonce à son frère la naissance de son fils, et l'invite à venir en être le parrain -- 86e de Fanchon. Elle annonce la même chose à Ursule, et lui donne de bons avis, en répondant à sa dernière lettre. Elle raconte d'une manière attachante comment son fils a été tenu sur les fonts par Edmond et par Christine, frère et soeur, celle-ci au nom d'Ursule, ainsi que par leurs père et mère -- 87e d'Ursule.Elle continue de rendre compte à Fanchon de sa conduite, qui marque bien de la légèreté ! Elle lui communique une lettre d'Edmond ; une de leur père à Mme Parangon, et la réponse de cette dame, plus ample que celle envoyée. Elle sourit à ses admirateurs (U. 34e pas ; 35e pas). Elle désire qu'on emploie des moyens efficaces de l'aborder (36e pas). Elle voit un billet d'amour écrit à Mme Parangon, et le copie à sa belle-soeur (37e pas) -- 88e de G. d'Arras. Dans cette lettre raisonnée, le séducteur prépare Edmond, par des choses vraies, aux sophismes dangereux de l'incrédulité... -- 89e, d'Edmond. Il répond en badinant à la philosophie de son corrupteur ; mais il déclare que son esprit est convaincu (E. 56e pas). Il goûte une coquette esprit fort (E. 53e pas). Il doute si la vertu, chez les femmes, contribue à notre fidélité (E. 54e pas). Il paraît persuadé que non (E. 55e pas). Il a un rendez-vous, dans lequel il se convainc, dit-il, qu'une coquette l'emporte sur toutes les autres femmes (56e pas). Il retrace son aventure. (57 et 58e pas) -- 90e, d'Edmond. Il se permet, dans celle-ci, d'entretenir sa soeur et ses sentiments adultères pour Mme Parangon, et de son goût pour Edmée. Il lui parle ensuite très légèrement d'un tableau de dévotion qu'il a fait en concurrence avec son maître -- 91e, de Fanchon. Elle écrit bonnement à Ursule au sujet des amours de leur soeur Brigitte, et lui parle de certains bruits contre Edmond, répandus par un clerc de procureur... -- 92e, d'Edmond. Il pressent son frère sur la manière dont on verra dans la famille son inclination pour la jeune Edmée Servigné. Il copie une lettre d'Ursule, où elle parle en coquette commençante (U. 38e pas) -- 93e, de Pierre. Il témoigne à Edmond quelque étonnement sur la tournure de ses lettres et de celle d'Ursule. Il approuve assez l'inclination de son frère pour Edmée, et conseille une démarche d'honnêteté envers Laurette. Il parle ensuite de la cordiale façon de penser de ses père et mère pour leurs enfants -- 94e, d'Edmond. Il rend compte à son corrupteur de la marche de la coquette et lui avoue qu'il est amoureux d'Edmée Servigné. Il pardonne une demi-perfidie (E. 59e pas). Il s'amuse avec la soeur de la coquette, et se blase ainsi (E. 6e pas). Lettre incluse de la coquette, dans laquelle cette fille se moque de lui. Il devient hypocrite (E. 61e pas) -- 95e d'Edmond. Il craint de fâcher Mme Parangon en épousant Edmée, vers laquelle son goût l'entraîne, car il ne sait pas se rien refuser
  • 96e d'Edmond. Il prie Loiseau de le servir auprès de Mme Parangon, pour engager cette dame à voir de bon oeil le mariage qu'il projette avec Edmée. Tableau d'une partie de plaisir -- 97e d'Ursule. Elle fait connaître, sans en savoir elle-même la cause, que Mme Parangon a eu beaucoup de chagrin de la résolution d'Edmond d'épouser Edmée. Elle se flatte de pouvoir devenir marquise (U. 39e pas). Elle envoie à sa belle-soeur les billets qu'elle a reçus du marquis, et la réponse qu'elle y a faite (U. 40e pas). Elle est d'intelligence avec lui (U. 41e pas). Elle copie une lettre supposée écrite à Mlle Fanchette, qu'elle laisse dans la persuasion que cette lettre est pour elle (U. 42e pas). Elle reçoit sans scrupule des lettres du marquis (U. 4e pas). Elle encourage le page (U. 44e pas). Elle badine sur les amours de Brigitte (U. 45e pas). Elle assure que les hommes ne sont pas trompeurs (U. 46e pas) -- 98e, d'Edmond. On voit par une lettre incluse de Mme Parangon, qu'il envoie à son frère, ce que peut sur une âme honnête l'amour trop écouté ; par une autre de G. d'Arras, les raisons mondaines qui s'opposaient à son mariage avec Edmée. Il se propose de donner les deux soeurs à ses deux frères -- 99e, de Pierre. Il marque à son frère combien leurs père et mère sont charmés qu'il songe à établir avantageusement ses frères ; mais il ne dissimule pas qu'il tremble pour Edmond lui-même -- 100e, de G. d'Arras. Il a vu Mme Parangon, Ursule et Fanchette. II raille Edmond, mais par finesse, sur son goût pour les grisettes, tandis que Fanchette l'attend. Il traite de beaucoup de choses physiques et morales très bien vues, et finit par marquer à Edmond la plus vive et la plus dangereuse amitié. Il parle ensuite de la comédie, et laisse entrevoir son opinion sur l'effet de nos meilleures pièces -- 101e, d'Edmond. Il présente ses frères au père Servigné, pour effectuer leur mariage avec ses filles. Il copie à Pierre une lettre d'Ursule, où elle parle du prochain retour de Mme Parangon à Auxerre. Il se promet d'attendre, sans variations, l'âge d'épouser Fanchette -- 102e, d'Edmond. Il ose peindre avec chaleur à Ursule ses sentiments pour Mme Parangon (E. 63e pas ; (E. 64e pas.) Mot dicté par cette dame pour Ursule ; autre pour Fanchette. Il parle à sa soeur du marquis de S** -- Pt. 5. -- 103e, d'Edmond. Il se vante à G. d'Arras d'avoir des plaisirs plus piquants que ceux dont il lui parle dans la 100*. Il lui pardonne sa liaison avec Laure (E. 65e pas). Il excuse également la coquetterie de Madelon Baron (E. 66e pas). Il a du goût pour une autre coquette (E. 67e pas). Il lui rend compte à lui-même de ses démarches pour empêcher le mariage d'Edmée avec lui Edmond ; il cède cette fille à son frère -- 104e, d'Ursule.Elle montre à sa belle-soeur une ambition démesurée (U. 47e pas). Elle loue l'amour de son frère pour Mme Parangon (U. 48e pas). Elle est flattée de la scène qu'occasionna sa beauté, en présence du marquis (U. 49e pas). Elle goûte les avis de G. d'Arras (U. 50e pas) -- 105e, d'Edmond. Il rend compte à son frère aîné d'un entretien qu'il a eu sur son mariage et sur les femmes, avec G. d'Arras ; ce dernier attribue ses vices à son état. Leur entretien a été écouté par Mme Parangon, qui en dit son avis à Edmond en particulier. Elle lui exprime ses craintes au sujet de G. d'Arras
  • 106e d'Edmond. Il se plaint à G. d'Arras de son prompt départ. Il lui parle d'Edmée, et lui soutient qu'il est également inconcevable que Colette C** soit Mme Parangon et qu'un ami comme G. d'Arras soit athée -- 107e d'Edmond. Il fait à son frère le récit de la manière dont leurs parents ont été reçus par le père Servigné. Il regrette la main d'Edmée -- 108e de Fanchon. Elle loue Ursule, faute d'expérience, sur son ambition, qu'elle nomme solidité. Elle lui fait ensuite un détail bien circonstancié, comme c'est l'usage des femmes, de ce qui s'est passé à la maison paternelle avant les mariages de Georget et de Bertrand avec les deux soeurs, et de tout ce qui les a suivis -- 109e d'Ursule. Elle conçoit de grandes espérances de ce qui devait l'épouvanter. Elle a parlé au marquis de S** (U. 51e pas). Elle écrit à Catherine et à Edmée -- 110e d'Edmond.Il montre ses dispositions, relativement à Mme Parangon. Il voudrait la séduire, même par la magie (E. 68e pas) -- 111e, Edmond à G. d'Arras. Il parle des amours de ses soeurs et d'un frère au village, etc -- 112e de G. d'Arras. Il félicite Edmond de ses desseins sur Mme Parangon, et il l'engage à les mettre en exécution, par la peinture des délices de l'amour avec une jolie prude -- 113e d'Edmond. Il a mis en usage les conseils de G. d'Arras, et prend une liberté avec Mme Parangon (E. 69e pas). L'audacieux veut s'excuser à cette dame, et le fait mal -- 114e Réponse de Mme Parangon. Elle veut lui répondre avec fermeté ; mais son amour perce, et va jusqu'au dévouement -- 115e, Réplique à Mme Parangon. Il réplique à Mme Parangon, et marque un repentir qui la tranquillise -- 116e d'Edmond. Il s'est rendu criminel ; il en est au désespoir et maudit son corrupteur, qui l'a conseillé -- 117e de G. d'Arras. Il répond à Edmond avec l'assurance d'un homme qui connaît parfaitement le coeur humain ; il refroidit sa passion par le raisonnement ; il emploie jusqu'à la religion pour étouffer le remords -- 118e d'Edmond. Il rend compte à son corrupteur de la manière dont il a commis son attentat : c'est un exemple terrible pour les femmes vertueuses qui ressentent une passion involontaire (E. 70e, 71e pas) -- 119e d'Ursule.Elle marque à Fanchon qu'elle est effrayée du silence qui règne autour d'elle. Elle fait un songe funeste, qui semble lui annoncer ses malheurs -- 120e de Mme Parangon.Elle parle obscurément à Ursule de l'attentat de son frère Edmond -- 121e d'Edmond. Il témoigne à sa soeur qu'il est bourrelé de remords -- 122e de G. d'Arras. Il a l'air de donner avis à Ursule du péril qu'il va causer -- 123e de Laure. Elle fait avec sa cousine le même personnage que G. d'Arras -- 124e de Mme Canon. Ursule est enlevée ; la vieille dame, effrayée, en donne avis à Mme Parangon -- Pt. 6. -- 125e, du marquis. Il fait des soumissions à Ursule, après l'avoir violentée -- 126e, d'Edmond. Il écrit à G. d'Arras qu'il part la rage dans l'âme pour courir venger sa soeur Ursule -- 127e d'Ursule. Elle réclame le secours de la perfide Laure -- 128e de G. d'Arras. Il découvre à Laure, sa complice, ses projets sur Ursule, dont il a conseillé et favorisé le rapt -- 129e de G. d'Arras. Il lui apprend qu'Ursule n'est plus avec le marquis ; il paraît qu'il l'a tirée de ses mains, dès qu'il l'a voulu
  • 130e d'Edmond. Il rend compte à Pierre des arrangements qu'a faits G. d'Arras à l'avantage d'Ursule, avec la famille du ravisseur -- 131e, d'Ursule. On lui fait écrire au marquis, pour le refuser -- 132e d'Ursule. Elle fait à Laure le récit de son enlèvement -- 133e de G. d'Arras. Il veut calmer Edmond, qui ne respire que vengeance, par la considération des avantages que peut lui procurer le malheur pallié d'Ursule -- 134e d'Ursule. Elle raconte à Fanchon son malheur, avec plus de détails que dans sa lettre à Laure. Elle lui fait part des aveux de Mme Parangon, et de ce qu'elle lui a dit à ce sujet, en lui conseillant de l'indulgence pour Edmond -- 135e, de Pierre. Il raconte à Edmond l'arrivée et la réception d'Ursule à la maison paternelle -- 136e, de Laure. Elle demande à Fanchon des détails sur ce qui se passe à Sacy, après l'arrivée d'Ursule -- 137e, de Fanchon. Elle rend compte à Laure de tout ce qui s'est passé lors de l'arrivée d'Ursule. Elle lui parle du désir qu'on aurait de marier Edmond à Mlle Fanchette -- 138e, de G. d'Arras. Il empêche Edmond, par des motifs plausibles, de songer à un honnête mariage avec la jeune soeur de Mme Parangon -- 139e, d'Edmond. Il paraît transporté de joie de la grossesse de Mme Parangon, dont G. d'Arras lui a dit un mot dans la lettre précédente -- Pt. 7. -- 140e, d'Edmond. Il parle à ses père et mère du changement qui s'est fait dans sa position et semble s'en applaudir. Ensuite il fait à son frère le tableau du tumulte de la vie de Paris -- 141e, d'Ursule. Elle s'ennuie du ton qui règne dans la maison paternelle. L'intérêt la console de son enlèvement (U.53-54e pas) -- 142e, d'Edmond. Il approuve les dispositions de sa soeur ; mais il fait entendre qu'il ne peut les seconder en ce moment, à cause de son duel, dont il parle à mots couverts -- 143e d'Ursule. Elle a compris ce qu'Edmond dit de son duel projeté ; elle veut l'en détourner en flattant son penchant pour Mme Parangon -- 144e de G. d'Arras. Il veut détourner Edmond de ses idées sanguinaires, par une définition vraie du duel et le tableau de ses suites -- 145e de Laure. Elle annonce à G. d'Arras le duel d'Edmond -- 146e de Mme Parangon. Elle exprime à Edmond toute son inquiétude sur son duel, et laisse voir par là quelle est sa faiblesse pour lui -- 147e, d'Ursule. Elle raconte à sa belle-soeur le duel d'Edmond, et dévoile ses sentiments en faveur du marquis -- 148e d'Ursule. Elle écrit à Fanchon de rassurer leurs parents au sujet d'Edmond, le marquis allant beaucoup mieux -- 149e d'Edmond. Il écrit lui-même à Pierre, et lui rend compte des suites de son duel ; il lui parle des affaires d'Ursule, que le marquis veut épouser -- 150e de Fanchon. Elle expose, dans cette lettre à Ursule, la manière de penser de leurs parents sur le courage d'Edmond, que la bonne Fanchon elle-même paraît approuver dans sa vengeance. Elle approuve aussi en partie G. d'Arras dans les avis mondains qu'il donne à Edmond ; ce qui montre combien ce corrupteur était séduisant pour les âmes simples et bonnes -- 151e d'Edmond. Encore une lueur de vertu. Car son corrupteur avait tenté d'entraîner dans la séduction Mme Parangon elle-même, et son pauvre frère l'en raille ! -- 152e de G. d'Arras. Il entreprend, dans cette longue lettre, d'anéantir les preuves de la religion chrétienne. Ce qui n'est pas difficile : cette absurde religion n'en a pas
  • 153e, de Mme Parangon. Étant inquiète du silence d'Edmond, elle l'invite à la voir, pour combattre le système de G. d'Arras -- 154e, de Mme Parangon. Elle entreprend de répondre à G. d'Arras pour préserver Edmond. Mais, hélas! elle est trop faible contre le corrupteur ! -- 155e, d'Edmond. Il laisse entrevoir la fluctuabilité de son esprit, même en paraissant goûter la lettre de Mme Parangon. Il convient que G. d'Arras le subjugue par son ton imposant et la force de ses raisons (E. 72e pas). Sa situation le fatigue (73e pas), parce qu'il est indifférent pour tout, excepté pour le plaisir (74e pas). Il vante les agréments de Paris, et se plaint de sa pauvreté (E. 75e pas) -- 156e, de G. d'Arras. Par une manière bien dangereuse d'applaudir au vice, il ne répond aux plaintes d'Edmond qu'en lui offrant sa bourse, et comme tous les vices ne vont pas à son but, il prémunit son élève contre le jeu -- 157e de G. d'Arras. Il entreprend de faire partager à Ursule la perversion de son frère, en lui faisant parvenir une lettre de controverse. Il lui expose ensuite son plan pour elle-même ; il lui fait goûter un dévouement absolu pour son frère comme le plus sûr moyen de faire son bonheur personnel -- 158e d'Ursule. Elle témoigne au séducteur de la confiance, dans le genre de celle qu'ont les dévotes pour un directeur (U. 56e pas). Elle donne dans la duplicité conseillée par G. d'Arras (U. 57e pas). Elle n'a cependant pas goûté les lettres de controverse, mais c'est par futilité de caractère -- 159e, d'Ursule. Elle approuve la maxime d'être fausse avec les hommes (U. 59e pas), etc -- 160e de Laure. Elle écrit à Ursule, sous la dictée de G. d'Arras, et loue la prétendue finesse de la jeune paysanne. Portrait du séducteur fait par lui-même, afin de subjuguer Ursule davantage en l'intimidant -- Pt. 8. -- 161e de Laure. Elle apprend à G. d'Arras qu'Ursule a un fils, et l'engage à l'empêcher de le nourrir... -- 162e de G. d'Arras. Dans cette réponse à Laure, destinée pour être montrée à Ursule, il détaille avec art les raisons qui doivent empêcher celle-ci de nourrir -- 163e de Mme Parangon. Elle conseille tout le contraire de G. d'Arras -- 164e d'Edmond. Il annonce à Pierre qu'Ursule est accouchée d'un fils. Il parle ensuite de ses progrès et dit que la ville est son élément (E. 75e pas). Il désire tous les objets aimables qui frappent ses regards (E. 76e pas). Il dédaigne là vie de village (E. 77e pas) -- 165e d'Edmond. Il se plaint à G. d'Arras de ce qu'on lui cache l'existence d'une fille qu'a eue Mme Parangon -- 166e, d'Ursule. Elle témoigne à sa cousine Laure qu'elle désire épouser le marquis et se plaint de ce que G. d'Arras semble s'y opposer. Elle se propose d'exciter la jalousie du premier (U. 60e pas) -- 167e, de Laure. Elle répond à Ursule, de concert avec G. d'Arras, et lui conseille une finesse dangereuse -- 168e, d'Ursule. Elle raconte à Mme Parangon comment, pour se faire valoir, prévenir le mépris et les reproches à venir, elle a feint de refuser le marquis, qu'elle désire d'épouser. Mais elle ignore que G. d'Arras laisse faire les propositions, quand il est sûr que son adresse doit les faire échouer
  • 169e, de G. d'Arras. Il feint de plaider le pour et le contre en écrivant au père du marquis, afin de gagner sa confiance et de faire manquer le mariage d'Ursule ; il fait ensuite entendre au comte qu'il serait aussi juste qu'honorable pour sa maison de rendre au frère ce qu'on ôterait à la soeur en importance -- 170e du Comte. Il consent à la proposition de G. d'Arras, d'avancer le frère aux dépens de la soeur -- 171e de G. d'Arras. Il découvre ici au comte la manière rusée dont il a engagé Ursule à refuser le marquis -- 172e, de Laure. Elle engage encore Ursule de refuser, sous prétexte d'enflammer le marquis ; elle interprète un billet de Mme Parangon -- 173e d'Ursule. Elle confie à Mme Parangon qu'elle a des doutes sur les motifs de Gaudet d'Arras et de Laure pour l'engager à refuser le marquis -- 174e de Mme Parangon. Elle insiste pour qu'Ursule accepte la main du marquis sans aucune finesse -- 175e d'Edmond. Le jeune paysan, à qui G. d'Arras ne confie pas son secret, blâme Ursule, en écrivant à Pierre sur le refus qu'elle a fait du marquis, conformément aux perfides conseils de Laure. Il parle ensuite à son frère aîné des spectacles de Paris, et paraît envier le sort des comédiens (E. 78e pas) -- 176e d'Edmond. Il craint qu'Ursule ne soit la dupe de son refus simulé. Il continue de faire à Pierre le détail des spectacles. Il désire une actrice (E. 79e pas) -- 177e, de Laure. Elle tremble que le mariage d'Ursule avec le marquis ne se fasse ! Elle dévoile le motif principal de sa jalousie, l'orgueil de la famille R., surtout celui de l'ambitieuse et belle Ursule -- 178e de G. d'Arras. Le séducteur répond à Laure, par l'exposition d'un moyen digne de lui : c'est de rendre Ursule amoureuse d'un beau, sans moeurs et sans éducation -- 179e d'Ursule. Elle découvre elle-même ici quelle a été l'adresse de G. d'Arras pour lui faire refuser le marquis. Elle parle ensuite à Laure de bals et de divertissements dangereux ; elle approuve qu'une fille trompe des surveillants maussades (U. 63e pas), et désire d'avoir ce bonheur (U. 64e pas) -- 180e, de Laure. Elle annonce à G. d'Arras qu'Ursule donne dans le piège adroit qu'il lui a tendu -- 181e, de G. d'Arras. Il détaille à Laure tous ses projets et se félicite d'avoir fait manquer le mariage d'Ursule par le moyen de Lagouache -- 182e, d'Edmond. Il est au désespoir de ce que le mariage de sa soeur avec le marquis est manqué. Il n'en parle pas moins ensuite de la comédie et de l'opéra. Il soupe chez une actrice avec son corrupteur (E. 80e pas) -- 183e, de Pierre. Il fait à Edmond de fraternelles remontrances, et lui renvoie une lettre qui montre quelles parties le jeune paysan faisait à Paris -- 184e, de Laure. Elle marque à d'Arras combien il a réussi, par le moyen de son Lagouache, qui a fait oublier à Ursule jusqu'à son fils et à son ambition -- 185e, d'Edmond. Il écrit à Pierre la prétendue mort du fils d'Ursule, et que le marquis s'est retiré ; mais il ignore que c'est par l'adresse de G. d'Arras [E. 80e-81e pas] -- 186e, d'Edmond. Le second amant d'Ursule la quitte. Edmond exprime son chagrin de ce que les deux établissements ont manqué
  • 187e d'Edmond. Il recommande à G. d'Arras de faire ce que celui-ci empêche, le mariage d'Ursule avec le conseiller... Il lui parle ensuite de ses occupations, et lui confie qu'il a peint le nu sur Ursule et Mlle Fanchette, tandis qu'elles étaient au bain. (E. [81e-82e pas]. Il a été chez des prostituées avec N.ég.ret (E. 83e pas). Il goûte les caresses de ces malheureuses (E. 84e pas) -- 188e de G. d'Arras. Il entreprend de détruire dans le coeur et l'esprit d'Ursule la chasteté, la pudeur, et toutes les vertus -- 189e, d'Ursule. Elle exprime ici à Mme Parangon, pour la dernière fois, les sentiments honnêtes que lui donna son éducation. Dans l'incluse, qui est pour Fanchon, Ursule fait un détail de sa conduite avec le marquis, dont elle apprend le mariage -- 190e, de G. d'Arras. Il découvre ici qu'il a engagé le conseiller à se retirer ; il laisse entrevoir à Laure qu'il désire qu'Ursule soit entretenue par le marquis -- 191e, de G. d'Arras. Il console Edmond des mariages manqués de sa soeur ; il lui parle ensuite raisonnablement contre la débauche et la prostitution -- 192e, de Laure. Elle fait à Ursule des remontrances trompeuses au sujet de Lagouache -- 193e, d'Ursule. Elle avoue à Laure sa folle passion pour un vaurien, et menace de tout braver, si on la contrarie. (U. 65e pas) -- 194e, de Laure. Parvenue à son but, d'entêter Ursule pour Lagouache, elle cherche à l'avilir en lui montrant toute la turpitude de son choix -- 195e, d'Edmond. Il instruit Pierre de tout ce qui s'est passé au sujet d'Ursule, qui n'est épousée ni par le marquis, ni par le conseiller. Il parle ensuite de la morale des Grands corrompus, et la goûte. (E. 85e pas.) Il fait entendre que le marquis veut donner à Ursule une certaine célébrité dans le monde -- 196e d'Ursule. Elle écrit à Lagouache qu'elle est pour lui contre tout le monde. Elle a succombé. (U. 66e pas) -- 197e d'Edmond. Il consent que le marquis voie Ursule, tandis que lui-même est avec la marquise. (E. 86e pas.) Il courtise celle-ci (87e pas). Il s'en croit aimé (88e pas). Il la peint nue (89e pas). Il apprend par une femme de chambre qu'il est bien dans l'esprit de la marquise. (90e pas.) Il se promet de venger sa soeur en cultivant la tendresse de la marquise (91e pas). Il approuve qu'Ursule donne dans la haute galanterie (92e pas) -- 198e de G. d'Arras. Il félicite Edmond du degré de perversion auquel il est parvenu et l'engage à tirer parti des faveurs de la marquise. Il place dans cette lettre la juvénale intitulée Les Bulles de savon. Une seconde, titrée L'Inégalité. Puis une troisième, La Vérité. Une quatrième, La Satire. Enfin une cinquième, dont le sujet est La Mort. Ces cinq morceaux sont très philosophiques et G. d'Arras n'y est corrupteur que par occasion -- 199e, d'Ursule. Elle tâche de gagner Fanchon, au sujet de Lagouache ; elle laisse entrevoir qu'elle écoute les galanteries du marquis (U. 67e pas) -- 200e, de Fanchon. Elle a des craintes, occasionnées par la position d'Ursule et les sentiments qu'elle montre dans ses lettres. Elle lui notifie que leurs parents ne veulent pas entendre parler de Lagouache et fait un tableau touchant des inquiétudes du père Rameau -- 201e, de Pierre. Il exprime à Edmond ses craintes sur sa conduite et il s'attendrit sur les dangers que court son frère -- 202e d'Ursule. Elle annonce à Lagouache qu'il n'est pas accepté par les parents R. et qu'il peut l'enleve
  • 203e d'Ursule. Elle feint de demander conseil à Laure, ignorant qu'elle donne dans le piège que celle-ci lui a tendu -- 204e, de Laure. Elle conseille Ursule d'après les projets de G. d'Arras, et l'engage à se faire enlever par Lagouache -- 205e de Laure. Elle fait part à G. d'Arras de la folle démarche qu'Ursule va faire et craint que cela ne nuise au projet qu'a le corrupteur, de voir la jeune paysanne entretenue par le marquis -- 206e de G. d'Arras. Son intention n'est pas qu'Ursule soit enlevée par Lagouache, mais seulement qu'elle consente à l'être -- 207e de G. d'Arras. Il conseille à Edmond de parler durement à Ursule, afin qu'elle lui résiste ; il propose de sacrifier Ursule par Lagouache, afin d'avilir cette jeune fille et de la disposer par là aux propositions du marquis. Il parle ensuite de Mme Parangon et de la petite Edmée-Colette -- 208e, de G. d'Arras. Il met en oeuvre Lagouache et lui prescrit sa conduite -- 209e, d'Ursule. Elle donne rendez-vous à Lagouache pour l'enlever -- 210e, de Lagouache. Il répond à Ursule avec impertinence ; Laure fait tenir cette lettre à Ursule, en se moquant du style et de l'orthographe -- 211e, de Lagouache. Il découvre à Pastourel, son ami, toute sa bassesse et sa poltronnerie -- 212e, de Laure. Elle avertit G. d'Arras qu'Ursule et Lagouache sont ensemble ; mais on voit qu'elle ne sait pas tous les desseins du corrupteur -- 213e, d'Edmond.Il écrit à G. d'Arras qu'Ursule s'est fait enlever ; il convient qu'il a consenti qu'elle écoutât les galanteries du marquis. (E. 93e pas) -- 214e, de G. d'Arras. Il instruit le marquis de la fuite d'Ursule avec Lagouache, et l'excite à profiter de cette escapade d'Ursule pour la réduire à l'état de fille entretenue -- Pt. 9. -- 215e, d'Ursule. Elle fait à Laure le récit de sa fuite et de son séjour avec Lagouache. Elle avoue une faiblesse (U. 71e pas), et que Lagouache tient avec elle la conduite la plus inconcevable par son insolence -- 216e, de G. d'Arras. Il répond à la 213e d'Edmond par des lieux communs sur les suites qu'a une première atteinte portée à la vertu des femmes ; il lui conseille de persister dans sa criminelle passion pour la marquise -- 217e, de Laure. Elle apprend à G. d'Arras qu'Ursule est de retour chez elle et qu'elle a dépouillé Lagouache de tout ce qui meublait l'appartement -- 218e de G. d'Arras. Il emploie Laure pour achever de perdre Ursule, et triomphe de la douleur de Mine Parangon -- 219e d'Ursule. Elle fait à G. d'Arras un récit encore plus circonstancié qu'à Laure de tout ce qui s'est passé avec son Lagouache. Elle dit qu'elle connaît les desseins du corrupteur, et les approuve. (U. 72e pas). Elle surprend une lettre de Lagouache qui le démasque. Elle prête l'oreille aux propositions du marquis (U. 73e pas). Elle pense, d'après son corrupteur, qu'on peut justifier tous les abus (U. 74e pas). Elle est entretenue (U. 75e pas) -- 220e d'Edmond (réplique à la 216e) Il se plaint à G. d'Arras qu'il a traité trop légèrement le sujet des écarts de sa soeur ; il consent qu'Ursule ne retourne pas avec Mme Canon (E. 94e pas). Il veut braver les préjugés en sacrifiant la délicatesse (E. 95 e pas). Il flatte le portrait du marquis pour qu'il plaise à Ursule (E.96e pas). Il avoue que sa soeur devient complaisante pour le marquis (E. 97 pas) et il approuve que ce dernier la destine au théâtre (E. 98e pas)
  • 221e de G. d'Arras (réponse à la 219') Le séducteur ne veut pas le libertinage crapuleux, mais une perversion raisonnée, afin de faire servir les écarts de la soeur à l'avancement du frère -- 222e d'Ursule. Elle se réjouit de ce que la passion d'Edmond pour la marquise l'absorbe tout entier (U. 76e pas) -- 223e d'Ursule. Elle quête l'amitié de la marquise, en lui offrant de traiter le marquis comme sa femme le voudra -- 224e de la marquise. Elle répond à l'impudente lettre d'Ursule d'une manière conforme aux propositions de la jeune paysanne -- 225e d'Ursule. Elle offre à la marquise de partager avec elle les présents du marquis ; elle favorise ses rivaux (U. 78-79e pas) -- 226 de la marquise. Elle accepte la honteuse proposition de partager les dépouilles de son mari -- 227e d'Ursule. Elle effectue ses coupables promesses à la marquise (U. 80e pas) -- 228e, de la marquise. Elle donne un rendez-vous à Ursule -- 229e d'Edmond. Il raconte à G. d'Arras une aventure nocturne avec la prétendue soubrette de la marquise (E. 98e pas) -- 230e de G. d'Arras. Il devine la vérité, au sujet de l'aventure d'Edmond, et il lui conseille de surveiller Ursule, non pour s'opposer à ses égarements, mais pour les rendre plus courts -- 231e, d'Ursule. Elle fait confidence de tous ses écarts à G. d'Arras (U. 81e pas). Elle promet au marquis de le dédommager en particulier de la contrainte publique (U. 82e pas). Elle favorise la passion d'Edmond pour la marquise (U. 83e pas). Elle affecte d'aimer le marquis (U. 84e pas). Elle loue l'audace d'Edmond avec la marquise (U. 85e pas). Elle se trouve les talents d'une baladine (U. 86e pas) -- 232e, d'Edmond. Par ce fragment, il apprend à G. d'Arras qu'Ursule a dansé à une répétition de l'Opéra. Il a des vues criminelles au sujet d'Ursule (E. 99-100e pas) -- 233e de G. d'Arras. Il exhorte Ursule à braver la délicatesse de l'amour. Il parle raisonnablement en apparence contre les spectacles, et les tourne en ridicule. Ensuite il lui compose sa bibliothèque. Enfin, il tâche de la mettre au-dessus de tout ce qu'il nomme les préjugés -- 234e d'Edmond. Il annonce à G. d'Arras qu'il a triomphé de la marquise ; mais son bonheur est empoisonné : il est heureux, et n'est pas content !... Ursule, devenue plus hardie que lui, dissipe ses remords. (E. 101e pas) -- 235e de G. d'Arras. Il fait le portrait de petits-maîtres pour préserver Edmond de ce travers -- 236e, de la marquise. Elle s'excuse impérieusement à Edmond de ses infidélités -- 237e d'Edmond. Il apprend avec mortification à G. d'Arras que la marquise lui a donné le plus vil des rivaux, qu'il a puni. (E. 102e pas). Ursule veut les réconcilier (U. 89e pas). Edmond rampe en conséquence (E. 103e pas). Ursule se perd -- 238e de Mme Canon. Elle rend compte à Mme Parangon, dans son style burlesquement naïf, des écarts d'Ursule et d'Edmond -- 239e, de Mme Parangon. Elle veut tâcher de toucher le coeur d'Ursule ; mais il est trop tard ! -- 240e, de G. d'Arras. Il donne à Ursule d'abominables conseils, mais bons à sa manière, et il achève de la corrompre -- Pt. 10. -- 241e, d'Ursule. Elle se montre à Laure tout à fait corrompue, car elle raisonne le vice (U. 90-91-92-93-94-95-96-97-98-99e pas)
  • 242e de Laure. Elle annonce à Ursule l'arrivée de G. d'Arras, et lui fait entendre qu'elle ne doit pas être cruelle ; l'excès de dépravation empêche la jalousie et l'endort -- 243e d'Ursule. Elle entretient Laure de leurs effrayants écarts. (U. 100e pas). Elle est aisée dans le vice (U. 101-102-103e pas). Lettre incluse de G. d'Arras. Excès d'impudence (U. 104e pas). Elle raffine la débauche (U. 105-106-107e pas). Corruption horrible avec Edmond (U. 108-109e pas). Elle en aurait voulu au corrupteur, s'il n'avait pas joui de son ouvrage (U. 110-111e pas). Elle se plaît à voir la passion impuissante et les grincements de dents de luxure que ses appas, son goût exquis, et ses attouchements savants, excitent dans un vieillard débauché. Elle lui accorde une infamie (la pédérastie [U. 113e pas]). Pis encore (U. 114e pas). Edmond la loue (E. 104e pas). (Ursule a déjà surpassé son frère de dix pas.) Ursule se vend (115e pas). Edmond profite de la prostitution de sa soeur (E. 105e pas). Ursule aime le vice et l'avoue (U. 116e pas). Elle affiche le libertinage et le met en principes (U. 117e pas). Elle préfère son état à celui d'épouse légitime du marquis (U. 118e pas). Elle loue G. d'Arras de l'avoir pervertie (U. 119e pas). Elle devient une Messaline (120e pas). Elle ose dire qu'elle doit plus à son corrupteur qu'à ses bons parents (U. 121e pas) -- 244e, de Laure. Elle rend à Ursule confidence pour confidence et lui détaille ses échappées à G. d'Arras. Lettre incluse qu'elle écrit au dernier, pour lui annoncer une infidélité -- 245e, d'Ursule. Elle expose à G. d'Arras son art pour le libertinage. Elle le regrette pour ses coupables plaisirs (U. 122e pas). Elle prodigue l'or pour ses fantaisies (123e pas). Elle se targue de ses impudicités (U. 124e pas). Elle détaille la luxuriosité de ses meubles (U. 125e pas). Effet de ses glaces (U. 126e pas). Elle désire la corruption de Mme Parangon (U. 127e pas). Elle se varie pour ses amants, afin d'augmenter leur criminelle volupté (U. 128e pas). Elle aspire au mépris d'un Grand, et ne veut passer à ses yeux que pour une libertine, de peur qu'une passion de la part de ce prince ne la gênât (U. 129e pas) -- 246e, de G. d'Arras. Après avoir décrié le théâtre, il en parle ici d'après ses véritables sentiments, qui sont d'approuver tout relâchement à la morale ; il dit un mot vrai, en désapprouvant les rosières -- 247e d'Edmond. Il fait à G. d'Arras des reproches mérités de sa conduite avec Ursule -- 248e d'Edmond. Il est effrayé de la conduite de sa soeur, et la recommande à Mme Parangon -- 249e d'Ursule. Elle se plaint à Laure des remontrances d'Edmond et montre la pensée d'un crime horrible (U. 130e pas). Elle se livre à un brutal (131e pas). Elle conseille à Laure d'avoir des maîtres pour la produire (U. 132e pas) -- 250e de Laure. Étonnée du libertinage d'Ursule, elle l'en raille -- 251e d'Ursule. Elle répond à la 246e de G. d'Arras, et découvre toute la corruption de son coeur (U. avant-dernier pas). Elle raille la vertu et la douleur de Mme Parangon ; elle tente de faire violer Fanchette (U. pervertie) -- 252e de G. d'Arras. La corruption d'Ursule étonne son corrupteur ; il lui communique une lettre d'Edmond -- 253e d'Ursule. Elle annonce à son corrupteur une chose horrible (E. et U., dernier pas). Détails criminels?Lettre de Mme Parangon, qu'Ursule intercepte
  • 254e, d'Ursule. Elle fait part à Laure de ses projets de luxure et d'ingratitude envers Mme Parangon -- 255e, d'Ursule. Elle raconte un tour qu'elle a joué à l'Italien -- 256e, d'Ursule. Elle explique à G. d'Arras comment elle est parvenue à faire taire le remords, et raconte comment elle s'est fait encataloguer à l'Opéra ; ensuite elle fait l'esprit fort -- 257e de G. d'Arras. Il annonce à Laure l'arrivée de Mme Parangon et badine sur la perte d'Ursule -- 258e de Laure. Elle craint enfin pour Ursule et marque à G. d'Arras que sa cousine va trop loin -- 259e, de G. d'Arras. Il confie à Laure qu'il est instruit des desseins de l'Italien, mais il ne croit pas qu'il ose les exécuter, et il néglige un avis utile -- 260e, de G. d'Arras. Il met de la finesse dans la visite qu'il doit rendre à Ursule, et pendant qu'il lui donne des avis corrupteurs, elle tombe dans l'abîme -- 261e, de G. d'Arras. Il répond à la 256e : il paraît se rétracter de tous ses mauvais avis ; il dit à Ursule qu'elle a été trop loin ; nouveau La Harpe, il loue la religion, parle en bien de nos auteurs, et fait un grotesque portrait du public -- 262e, d'Ursule. Elle écrit à Laure comment elle s'est livrée pour escroquer au jeu -- 263e, d'Ursule. Elle félicite G. d'Arras sur sa bonne arrivée et raille la douleur de Mme Parangon, dont elle rapporte une lettre adressée à Edmond et qu'elle a interceptée -- 264e, d'Ursule. Son malheur commence. Elle raconte à Laure comment elle et Edmond ont été dupés au jeu, où elle a perdu jusqu'à ses faveurs. (E. suicide) -- 265e, d'Ursule. Elle appelle G. d'Arras à son secours : elle est à Saint-Mandé, où elle vient d'être dupée par un porteur d'eau habillé en seigneur -- 266e, d'Ursule. Elle se plaint à G. d'Arras de ce qu'il n'est pas venu. Elle est tombée dans le piège, l'infortunée ! -- 267e, d'Ursule. Elle est sous la vengeance de l'ambassadeur italien. Elle appelle à son secours ! Mais elle ne saurait être entendue ! -- Pt. 11. -- 268e, d'Ursule. L'infortunée, sans savoir si son écrit pourra jamais parvenir à Laure, continue à lui décrire des infamies qui font frémir. Elle est traitée en chienne... -- 269e, d'Ursule. La précédente lettre jetée par Ursule hors de la cour ayant été rapportée à l'Italien, il redouble ses cruautés. Elle est envoyée à Paris. Elle est mise dans un mauvais lieu, où on la maltraite, lorsqu'elle refuse de satisfaire les fantaisies douloureuses des libertins. Elle s'échappe, et va volontairement chez une autre matrullê -- 270e, de Pierre. Instruit d'une partie de ce qui s'est passé, il fait des reproches à Edmond sur la perte d'Ursule, mariée à un porteur d'eau -- 271e, d'Edmond. Il répond en forcené et jure vengeance sur les scélérats qui ont fait disparaître sa soeur ! -- 272e, d'Edmond. Il court à Londres, y trouve l'infâme porteur d'eau et lui arrache la vie -- 273e, de Pierre. Il tâche de rappeler Edmond à lui-même, et lui cite l'Écriture sainte d'une manière attendrissante -- 274e, d'Ursule. Nouvelle Canace, elle met au monde une infortunée, fruit de l'inceste -- 275e d'Edmond. Dans son avilissement, il a recours au libraire Rapenot, espèce de fou, n'osant pas s'adresser à G. d'Arras -- 276e d'Edmond. Il instruit un jeune homme, frère d'une blanchisseuse, qu'il vient de s'engager et qu'il est dans un four
  • 277e d'Edmond. Il veut duper les racoleurs mais ils l'observent de trop près et lui raconte comment il a racolé un avocat -- 278e d'Edmond. Il a déserté -- 279e du même au même.Il est pris -- 280e d'Edmond.Il a recours au marquis, le priant de s'intéresser pour lui auprès de son capitaine -- 281e, du marquis. Il apprend à Edmond que le comte de *** est inflexible -- 282e, d'Edmond. Il se résigne à la mort et veut mourir en athée voluptueux, moyennant Tonton -- 283e du marquis. Il marque au comte avec quelle intrépidité Edmond déserteur s'est comporté en allant à la mort, et avec quelle indifférence il a reçu le présent de la vie -- 284e du comte de ***Il loue le talent d'Edmond pour enrôler et son mérite comme peintre -- 285e d'Edmond. Il veut se justifier d'infidélité auprès de la blanchisseuse Tonton, et ne montre que son libertinage -- Pt. 12. -- 286e d'Edmond. Il écrit enfin à G. d'Arras et lui montre le profond avilissement où ils sont tombés, Ursule et lui. Il va aux guinguettes (sujet du frontispice) -- 287e d'Ursule. Elle annonce à Laure qu'elle a revu Edmond -- 288e, d'Edmond. Il raconte à G. d'Arras, en frémissant d'horreur, comment il a retrouvé Ursule dans un mauvais lieu ! -- 289e d'Ursule. En écrivant à Edmond, elle s'efforce de se féliciter de sa crapuleuse débauche ; mais elle est désespérée ! -- 290e de Laure. Elle fait à Edmond l'affreux tableau de la situation d'Ursule et de la sienne propre -- 291e, d'Edmond. Il répond à Laure qu'il est pauvre comme Ursule et comme elle -- 292e, d'Edmond. Il annonce à G. d'Arras qu'Ursule a la honteuse maladie ; il fait ensuite le tableau de sa propre conduite et de son avilissement complet -- 293e, d'Edmond. Il croit avoir été obligé par G. d'Arras et le gardien ; mais c'est par Zéphire ; il s'étend sur la générosité de cette jeune Samaritaine -- 294e, d'Ursule. Elle écrit à Edmond, touchée des vertus naturelles de Zéphire : c'est un commencement de retour sur elle-même, car elle songe à ses parents -- 295e, d'Edmond. Il prévient Laure du retour prochain de G. d'Arras, qui vient à leur secours -- 296e, de Laure. En répondant à Edmond, elle apprécie enfin et le corrupteur et le vice ; ensuite elle lui raconte son avilissement et ses folies -- 297e, de G. d'Arras. Il répond lui-même à Laure ; il tâche de la relever de son avilissement et lui donne des maximes. Il apprécie Ursule et Laure, et brûle de venger la première -- 298e, de G. d'Arras. Il annonce à Edmond qu'il venge Ursule d'une manière horrible -- 299e d'Edmond. Il marque à Zéphire qu'il a horreur de la vengeance que G. d'Arras a prise de l'Italien sur une fille innocente -- 300e de G. d'Arras. Il s'adresse à Zéphire en vrai forcené, pour hâter sa vengeance et la faire retomber sur l'ambassadeur vénitien... (On a passé dans cette lettre, en imprimant, page 349, ligne 20, une image frappante, que voici. Après ces mots : "Il te mettra en fureur, comme j'y suis", ajoutez : "L'injure reçue est un fardeau insupportable! C'est un arc tendu ; c'est une soif dévorante! Jetons le fardeau ; tirons l'arc ; étanchons la soif ! L'injure tient l'offensé sous les pieds de l'offenseur. La vengeance remet l'offenseur sous les pieds de l'offensé. Je veux presser du genou la poitrine du détestable vieillard italien...")
  • 301e de Zéphire. L'aimable fille montre à Edmond toute la beauté de son âme, en se refusant à se prêter à la vengeance de G. d'Arras sur la signora Filippa. Edmond lui fait un terrible aveu ! (Il a joui de Filippa !) -- 302e, d'un Anonyme (G. d'Arras) Il indique au vieillard italien où il doit chercher et trouver sa fille, avilie, dégradée, corrompue doublement -- 303e, de G. d'Arras. Il détaille à Edmond la criminelle vengeance qu'il a prise de l'Italien sur Filippa, fille de ce dernier -- 304e de Zéphire. Elle raconte à Laure comment s'est terminée l'horrible et criminelle vengeance de G. d'Arras sur la fille de l'Italien -- 305e d'Ursule. Elle fait la peinture de son horrible état. (U. 1er repentir.) -- 306e, de Zéphire. Elle montre à Laure son bon coeur à l'égard d'Ursule, et lui témoigne le désir qu'elle a d'être honnête -- 307e, de G. d'Arras. Le corrupteur loue la vertu, subjugué qu'il est par celle de Zéphire -- 308e de G. d'Arras. Il dit à Laure d'excellentes vérités sur la fragilité de la beauté -- 309e de G. d'Arras. Il se flatte d'avoir tiré Edmond de la crapuleuse débauche ; il entreprend adroitement de le reporter à l'amour honnête ; mais il craint Zéphire ! Il effraye Edmond par l'exemple d'Ursule -- 310e d'Edmond. Il raconte à G. d'Arras comment on a mis Ursule à l'hôpital. Ensuite il lui parle d'une fille de joie nommée Aurore, qui lui procure une aventure avec l'Alsacienne -- 311e de Laure. Elle donne différents détails sur la manière dont Ursule a été mise à l'hôpital, et loue Zéphire -- 312e d'Ursule. Elle écrit à Fanchon pour la première fois depuis ses écarts et son avilissement. Elle est changée ; elle s'humilie profondément -- 313e de Fanchon. Elle raconte à Ursule tout ce qui s'est passé à son sujet à la maison paternelle. (Cette lettre est déchirante.) -- 314e d'Edmond. Il se vante à G. d'Arras d'être philosophe cynique ; il lui raconte comment il a écrit à la femme d'un orfèvre, et une criminelle tromperie faite à une jeune demoiselle qui avait donné imprudemment un rendez-vous à son amant -- 315e, d'Edmond. Il plaisante avec G. d'Arras et lui raconte une indécente aventure en termes de billard, puis un autre trait audacieux. Enfin, il continue celui de la demoiselle qu'il a trompée. Il en est reconnu aux Tuileries -- 316e, de Mme Parangon. Elle écrit à Fanchon comment elle a repris Ursule -- 317e d'Edmond. Il achève à d'Arras l'aventure de la drapière et lui raconte un combat de Zéphire avec Aurore. Il veut faire faire un mariage à Zéphire -- 318e de Mme Parangon. Elle écrit à Edmond qu'elle a retiré Ursule de l'hôpital -- 319e d'Edmond. Il est atterré de la lettre précédente ; mais depuis qu'il est perverti, les bonnes impressions s'effacent en un instant -- 320e, d'Edmée. Elle peint à Fanchon la conduite pénitente d'Ursule et demande permission qu'elle tienne son enfant. Elle fait ensuite le tableau de son heureuse union avec Bertrand -- 321e, de Fanchon. Elle fait à Edmée un récit touchant de la manière dont sa lettre a été lue, et lui envoie le commandement du père R. pour Ursule, de tenir l'enfant -- 322e, de Fanchon. Elle rend compte à Catherine, femme de Georget, de ce qui s'est passé chez le père et la mère R. à l'arrivée d'Ursule et à la lecture de la terrible relation de ses souffrances
  • 323e d'Edmond. Il joue en croc, quoiqu'il y ait été trompé autrefois avec Ursule. Il raconte à G. d'Arras qu'il a fait un acte de libertinage et de légèreté, qui lui a attiré un traitement risible -- 324e de Mme Parangon. Elle offre à Edmond le bonheur dont il n'était plus digne. Lettre d'Ursule à son frère -- 325e de Zéphire. Elle écrit à Laure qu'elle a intercepté la lettre précédente ; sa jalousie est alimentée par la superstition des filles de cet état : elle a tiré les cartes -- 326e de Laure. Cette fille, d'un caractère faible et sans énergie, étouffe les remords de Zéphire, qui se repent d'avoir intercepté la lettre [de] Mme Parangon pour Edmond -- 327e, d'Edmond. Il fait part au gardien d'une honteuse maladie, fruit de sa liaison avec Aurore. Il se dégoûte des tendres sentiments de Zéphire et loue l'inconstance ; il veut vivre dans l'apathie -- 328e de G. d'Arras. Il achève d'ôter à Edmond le frein que donne aux méchants la crainte salutaire des lois. Lettre incluse du père gardien à Edmond -- 329e d'Edmond.Il continue le récit de ses aventures à G. d'Arras. Il commence à prendre du goût pour le métier de comédien -- 330e de G. d'Arras. Dans cette lettre, Gaudet d'Arras est admirable par la manière énergique dont il s'élève contre le théâtre et dont il fronde le dessein qu'Edmond a marqué de se faire comédien -- 331e d'Edmond. Pour réponse à la précédente, il conte à G. d'Arras qu'il a joué un rôle dans une comédie bourgeoise. II fait, à cette occasion, la connaissance d'une danseuse de l'Opéra ; ce qui commence une nouvelle aventure -- 332e d'Edmond. Il apprend à G. d'Arras qu'il s'est fait auteur, et lui envoie le titre de deux ouvrages qui vont paraître -- 333e de G. d'Arras. Il accuse à Edmond la réception de ses deux livres et lui expose tous les désagréments qui suivent la profession des lettres -- 334e d'Edmond. Il réplique à G. d'Arras, exalte les avantages de l'homme de lettres et raconte une aventure à ce sujet -- 335e de G. d'Arras. Il répond à Edmond et lui annonce la chute de ses deux ouvrages -- 336e, d'Edmond. Il marque à G. d'Arras qu'il a été quinze jours sans oser se montrer. Il renonce à écrire, mais pour faire pis -- 337e de Zéphire. Elle peint à Laure la manière d'aimer et le dévouement aux libertins des filles de sa sorte. Elle parle ensuite d'un mariage qu'elle consent à faire, pour l'avantage d'Edmond -- 338e de Laure. Elle veut faire la philosophe avec Edmond -- 339e d'Edmond.Il répond à Laure que son amour pour Mme Parangon (si longtemps effacé de son coeur corrompu) le garantit de s'avilir. - Billet de Laure -- 340e de Zéphire. Elle demande à Laure la dernière lettre d'Edmond, et elle exprime toute la force de son amour et de sa jalousie. Lettre de Mme Parangon interceptée -- 341e, de G. d'Arras. Il annonce à Edmond le mariage de Zéphire avec un vieillard (M. Trismégiste) -- 342e, d'Edmond. Il montre, dans sa réponse à G. d'Arras, combien il est corrompu, par la manière dont il se félicite du mariage de Zéphire. Il parle ensuite d'Obscurofile, et d'une autre aventure -- 343e de G. d'Arras. On voit, par son persiflage, comme Obscurofile trompait Edmond -- 344e d'Ursule. N'osant offrir elle-même ses respects à ses parents, à la nouvelle année, elle s'adresse à sa belle-soeur Fanchon -- 345e de G. d'Arras. Il propose d'adopter un fils d'Edmond, qui sera son unique héritier
  • 346e d'Edmond. Par une inconcevable et coupable légèreté, il ne répond à la précédente que par le récit de nouveaux écarts. Il suit les audiences, et fait un bel éloge de la magistrature. (Il avait ses raisons.) -- Pt. 13. -- 347e de Zéphire. Elle montre que son bon coeur la portait naturellement à être honnête. Elle fait à Laure les détails d'une visite qu'Edmond lui a rendue -- 348e de Laure. Piquée contre G. d'Arras, elle apprend à Zéphire le mariage intéressé qu'il a fait contracter à Edmond. Lettre incluse de G. d'Arras à son ami -- 349e de Zéphire. Elle apprend à Laure qu'elle vient d'accorder à Edmond un rendez-vous pour la nuit suivante. Elle est enceinte de cet amant -- 350e de Zéphire. Elle raconte à Laure comme s'est passé le rendez-vous donné à Edmond. Lettre incluse de G. d'Arras à son mari. Conduite prudente de M. Trismégiste, après l'aveu de sa femme qu'elle aime Edmond -- 351e de G. d'Arras. Il rend compte à Edmond des motifs qu'il a eus pour le trahir, et tourne en ridicule le dégoût que lui donne sa vieille épouse -- 352e de G. d'Arras. Il entreprend de déprimer tous les arts. Ensuite il excite Edmond à l'ambition, par l'espoir de toutes sortes de sales voluptés. Il anéantit les préjugés -- 353 de Pierre. Il est surpris de ce que plusieurs lettres écrites à Edmond n'ont pas tenu ; il s'adresse à Mme Parangon pour avoir des nouvelles -- 354e de Mme Parangon. Elle rend compte à Pierre de ses démarches pour connaître la situation d'Edmond, à qui elle a écrit -- 355e de Zéphire. Elle fait part à Laure d'une lettre qu'elle a écrite à Mme Parangon, et de la réponse de cette dame -- 356e de Zéphire. Elle annonce à Laure qu'Edmond et Gaudet d'Arras se sont revêtus de la charge de conseillers au Parlement, et lui exprime ses craintes -- 357e d'Edmond. Il écrit enfin à Pierre, et lui conte ses affaires. Lettre incluse ridicule et supposée de sa femme -- 358e de G. d'Arras. L'enjouement et l'esprit de cette lettre marquent comment le cordelier savait gouverner Edmond. Il lui fait l'histoire de N. ég.ret. -- 359e de Pierre. Il porte des plaintes à Edmond au sujet de deux injustices -- 360e, d'Edmond. Il montre son pouvoir, en répondant à son frère, et fait pour un instant triompher sa famille, qui le paiera cher ! -- 361e de Laure. Elle raconte à Zéphire tout ce que G. d'Arras le cordelier a osé. Il s'est marié avec une laide riche, pour avoir sa fortune et les deux charges de conseiller ; Laure est sa favorite, du moins en apparence ; il a fait épouser la grand-mère de sa femme à Edmond. Il a joué un tour à Obscuro-phile, qui s'en venge. Il a causé une maladie cruelle à la vieille, épouse d'Edmond -- 362e de G. d'Arras. Il fait à Edmond la même confidence -- 363e, de Zéphire. Elle écrit à Laure qu'elle a fait à son mari l'aveu qu'Edmond est le père de l'enfant qu'elle a mis au monde -- 364e, de Laure à Zéphire. Mort de la vieille -- 365e, de Gaudet d'Arras. Il veut garantir Edmond des remords. Il prétend l'égayer ensuite et le distraire par des pièces singulières, dont quelques-unes sont très philosophiques, intitulées Juvénales : 6, Début ;7, Le Tragique et le Comique ; 8, Le Goût ; 9, La Politique ; 10, La Sauterelle ; 11, Les Tapageurs ; 12, Le Bonheur -- 366e d'Edmond. Il raconte à G. d'Arras un songe effrayant --
  • 367e de Zéphire. Elle apprend à Mme Parangon qu'Edmond est veuf, et l'engage à venir s'en emparer -- 368e de Mme Parangon. Elle écrit à Mme Loiseau de partir pour Paris et se promet le sort le plus heureux -- 369e d'Ursule. Elle marque à Fanchon que Mme Parangon se rend à Paris pour Edmond, et se flatte d'une douce espérance ; mais c'est un calme trompeur avant l'orage -- 370e de Laure. Elle recommande à la chambrière de Zéphire de retenir son maître et fait entrevoir le commencement d'une scène d'horreur -- 371e de Laure. Elle mande à Ursule l'affreuse catastrophe qui vient d'achever la perte d'Edmond -- 372e d'Ursule. Elle annonce à sa belle-soeur le malheur d'Edmond -- 373e de M. Trismégiste. Il écrit à M. Loiseau les suites de la cruelle scène : l'emprisonnement de G. d'Arras et d'Edmond ; le jugement du premier. Edmond est condamné aux galères -- Pt. 14. -- 373e (suite) Zéphire, blessée, va mieux. Fausse lettre, qu'on suppose d'Edmond, pour la calmer -- 374e d'Ursule. Dans cette lettre, qu'elle ne put achever, Ursule dit en peu de mots à Mme Parangon les plus grands malheurs -- 375e de Fanchon. Elle raconte, désolée, à Mme Parangon comment les infortunés parents d'Edmond et d'Ursule viennent d'expirer de douleur -- 376e de Loiseau. Il marque à Mme Parangon la manière dont il console Edmond aux galères, et la force qu'il a de ne pas rougir de son ami -- 377e de Mme Parangon. Cette excellente dame exprime à M. Loiseau toute sa reconnaissance et marque ainsi la générosité de sa belle âme. Elle écrit dix lignes à Edmond, en réponse à une seule -- 378e de Mme Parangon. Elle veut consoler Pierre ; mais ce digne homme était résigné -- 379e de Pierre. Il la remercie des offres généreuses qu'elle lui a faites d'établir sa famille hors de son pays, et donne des marques de la vraie piété -- 380e de Zéphire. Elle connaît enfin le triste sort d'Edmond et elle s'informe à Mme Parangon si on ne lui cache plus rien -- 381e du marquis. Il demande Ursule en mariage pour légitimer son fils. Lettre incluse de la comtesse sa mère -- 382e, d'Ursule. Elle consulte Mme Parangon sur la proposition de mariage avec le marquis -- 383e, de Mme Parangon. Elle décide Ursule pour l'acceptation -- 384e, d'Ursule. Elle annonce au marquis de S** qu'elle est prête à donner sa main pour la légitimation de son fils -- 385e, de M. Loiseau. Il annonce à Mme Parangon qu'il vient d'envoyer à Edmond la nouvelle de sa grâce. Il fait le projet d'une vie heureuse, après avoir ramené Edmond -- 386e de Mme Parangon. L'excellente dame se flatte, en répondant à M. Loiseau, d'un espoir qui ne se réalisera jamais. Mot inclus de la main de Zéphire -- 387e de M. Loiseau. Il apprend à Mme Parangon qu'Edmond n'a pas attendu sa grâce, qu'il lui apportait, et qu'il est disparu -- 388e, du Père gardien. Il annonce le naufrage supposé d'Edmond. Lettre d'enveloppe, qui apprend la mort de ce religieux -- 389e, d'Edmond (anonyme). Il écrit au gardien, qui n'est déjà plus, une lettre qui annonce ses terribles remords. Lettre d'enveloppe de l'officier qui la renvoie à Mme Parangon -- 390e, d'Ursule. Devenue marquise, elle instruit Mme Parangon des détails de son mariage ; ensuite elle parle de la vertu magnanime de son frère Pierre -- Pt. 15.
  • 391e, de la marquise (Ursule) Elle exprime à sa belle-soeur Fanchon les terreurs dont elle est agitée et lui parle de son mariage -- 392e de Fanchette. La soeur de Mme Parangon marque à cette dame qu'elle croit avoir fait l'aumône à Edmond sans le connaître -- 393e de Pierre. Lettre d'Edmond, la plus déchirante de toutes : il a des remords ; son âme est attendrie ; il pleure ; il verse des ruisseaux de larmes. Pierre envoie cette lettre à Mme Parangon -- 394e, d'Edmond errant. Il fait à M. Loiseau un détail circonstancié de ce qui lui arrive. La main du Seigneur l'a frappé ; il le sent, et comme il n'a plus son corrupteur pour étouffer ses remords, il se repent, mais en désespéré. Lettre incluse d'Edmond à Obscurophile ; à Laure. Réponse de Laure -- 395e d'Edmond.Il menace Marianne Frémi, femme de chambre d'Ursule -- 396e de la marquise (Ursule) Effrayée de la lettre d'Edmond à sa femme de chambre, elle s'informe de lui. Elle désire la mort, comme l'ayant méritée. Elle a différentes apparitions. Le petit comte son fils a vu Edmond... -- 397e de Laure. Après avoir calomnié Ursule à Edmond, pour s'excuser, elle en est effrayée et elle exprime ses craintes à Obscurophile -- 398e d'Edmond. Furieux, allant ou venant de commettre son fratricide, il écrit à Ursule d'une manière exaltée et conforme au trouble effrayant de son imagination -- 399e, d'Ursule. Elle écrit expirante. Prière de Pierre -- 400e, de Pierre. Récit de l'assassinat d'Ursule, d'après le marquis, et envoyé à Pierre, qui le fait passer à Mme Parangon -- 401e, de M. Loiseau. Il marque à Pierre qu'il soupçonne le marquis du meurtre de sa femme -- 402e de M. Loiseau. Il donne, sans le savoir, une lumière terrible au malheureux Edmond, au sujet du meurtre d'Ursule -- 403e d'Edmond. Il avoue à M. Loiseau son fratricide -- 404e, de Pierre. Instruit en même temps par une lettre du fratricide Edmond, il envoie à M. Loiseau l'écrit de son coupable frère et demande conseil -- 405e, de M. Loiseau. Il annonce à Pierre qu'il vole au secours d'une famille au désespoir -- 406e, de Fanchon. Elle écrit à Edmée Servigné, femme de Bertrand, comment Ursule a été poignardée. Lettre incluse de Marianne Frémi à Fanchon. Lettres incluses d'Ursule Rameau, marquise de S**, à sa belle-soeur Fanchon, qui dévoilent son bon coeur et sa pénitence -- 407e de M. Loiseau. Il mande à sa femme ce que le marquis a fait pour sauver Edmond des rigueurs de la justice. Il inspire à Laure de meilleurs sentiments et la sépare d'Obscurophile -- 408e d'Andrews Powel. Il mande au marquis comment Edmond s'est dérobé à la vigilance de son gardien et embarqué sans argent, etc. Apostille du marquis de S** à M. Loiseau -- 409e d'Edmond. Il écrit à Pierre, après plusieurs années de silence, et lui fait le récit de ses voyages. Il exprime ensuite à son frère la profondeur de ses remords -- 410e, de Zéphire. Elle écrit de Paris à Mme Loiseau, et lui dit qu'elle a des pressentiments qu'Edmond est près d'elle -- 411e de Laure. Après avoir répondu à Zéphire au sujet d'Edmond, elle porte les premières paroles d'une union incestueuse -- 412e de Zéphire. Elle écrit à Laure, qui est auprès de Mme Parangon, que cette dame a été choisie par la famille du marquis pour élever la jeune demoiselle destinée au comte de ***, fils d'Ursule -- 413e de Laure. Elle annonce le départ de Mme Parangon pour Paris
  • 414e de Zéphire. Elle instruit Laure des succès de Mme Parangon avec la jeune demoiselle. Elle lui répond ensuite au sujet du mariage de Zéphirin et d'Edmée-Colette -- 415e Anonyme (Edmond) Il a découvert l'infamie de N.ég.ret, et la révèle -- 416e Anonyme. Il parle à N.ég.ret de ses vices et de son incapacité -- 417e Anonyme. Il avertit N. ég. ret de se sauver -- 418e, de Pierre. Il annonce à Mme Parangon le tableau voué trouvé dans l'église de son village -- 419e, de Zéphire. Elle demande le tableau au nom de Mme Parangon -- 420e, de Pierre. Il fait part à Mme Parangon d'une rencontre nocturne, et des sculptures scellées trouvées sur les tombes de ses père et mère -- 421e de Zéphire. Elle marque à Pierre que le tableau est un chef-d'oeuvre. Elle a vu un pauvre qui ressemblait à Edmond : l'infortuné traîne sa vie parmi les derniers des hommes -- 422e de Laure. Edmond s'est montré à Avallon -- 423e de Zéphire. Elle apprend par la lettre de Laure qu'elle a vu Edmond sans le reconnaître ; elle raconte un songe -- 424e, Anonyme (Edmond) à N. ég. Ret. Il écrit à ce petit misérable qu'il sait son emprisonnement -- 425e, de N.ég.ret. Il se montre sans âme jusqu'à son dernier moment -- 426e de Zéphire. Elle fait part à Laure d'une lettre d'Edmond, par laquelle il lui annonce obscurément de nouvelles afflictions qui lui sont arrivées -- 427e de Mme Parangon. Persuadée de la mort d'Edmond, d'après sa lettre à Zéphire, elle fonde deux services, en recommandant à Pierre de les faire célébrer -- 428e de Pierre. Il rend compte à Mme Parangon de ce qui s'est passé au service célébré pour Edmond -- 429e de Mme Parangon. Elle répond à Pierre qu'elle a partagé la scène attendrissante dont il lui fait part. Ensuite, elle dit un mot du fils d'Ursule et des heureuses dispositions de la jeune demoiselle qu'on lui destine -- 430e, d'Edmée-Colette. Elle emploie toute sa petite éloquence pour engager sa mère à la prendre avec elle -- 431e, de Mme Parangon. Elle donne à sa fille le sage avis de l'entière soumission et de la confiance ; elle lui recommande la réserve avec Zéphirin -- 432e de Zéphire. Elle marque à Laure qu'elle craint de secrètes difficultés pour le mariage d'Edmée-Colette et de Zéphirin, d'après certaines questions que Mme Parangon lui a faites au sujet de son fils -- 433e de Mme Parangon. Elle instruit Pierre qu'on lui a remis son portrait, le même qu'elle avait autrefois donné à Edmond. Elle lui parle du comte, de Parangon et de la jeune Laure, alors mariés ensemble, et qui sont auprès d'elle -- 434e de Zéphire. Elle recommande à Laure de séparer les deux enfants, Edmée-Colette et Zéphirin -- 435e de Laure. Elle répond à Zéphire qu'elle a marié Edmée-Colette avec Zéphirin -- 436e, de Zéphire. Elle réplique à Laure qu'elle s'est trop pressée de marier les enfants, et parle de l'extrême surprise de Mme Parangon, à la simple assurance qu'ils s'aimaient -- 437e de Mme Parangon. Elle prend trop tard la précaution de changer sa procuration générale laissée à Laure. Mot pour Mme Loiseau -- 438e de Laure. Elle annonce à Zéphire son départ pour Paris avec les enfants, et prétend la rassurer à leur sujet -- Pt. 16. -- 439e de Pierre. Il envoie à Mme Parangon les lettres qui composent ce double recueil, en lui apprenant comment elles ont été remises à son fils aîné
  • 440e, de Zéphire. Elle exprime combien elle est désespérée du mariage incestueux de son fils avec Edmée-Colette ! -- 441e d'Edmond. Il donne à Zéphire la raison de la remise de ses lettres à son neveu : c'est pour provoquer le mépris de ses proches et de ses amis -- 442e de Laure. Elle n'a pas compris tout le sens de ce que Zéphire lui marque dans sa dernière lettre -- 443e d'Edmond. Il avertit Pierre du mariage incestueux des deux enfants d'un même père -- 444e de Mme Parangon. Elle presse Edmond de revenir à elle -- 445e d'Edmond. Il répond à Mme Parangon : son désespoir n'est plus que de la douleur. Il avertit Mme Parangon qu'elle l'a vu travaillant à la terre -- 446e, de Pierre. Il marque à Mme Parangon qu'il a consulté Edmond par écrit sur la pierre, pour savoir son avis sur le mariage incestueux ; la décision est de laisser les enfants unis, sans les instruire -- 447e de Mme Parangon. Elle écrit à Pierre qu'enfin elle a revu Edmond -- 448e de Zéphire. Elle annonce à Pierre le mariage d'Edmond et de Mme Parangon. Récit que fait le premier de tout ce qui lui est arrivé -- 449e de M. Loiseau. Il écrit à Pierre la mort funeste d'Edmond -- 450e, de Zéphire et de M. Loiseau. Elle commence la lettre et n'en écrit qu'une ligne. M. Loiseau continue et détaille la mort de Mme Parangon. Dispositions testamentaires de cette dame -- 451e de Fanchon. Elle fait à sa belle-soeur Edmée le douloureux détail de la sépulture des corps d'Edmond, d'Ursule et de Mme Parangon aux pieds du père et de la mère R. Épitaphes. (Fin de l'histoire d'Edmond et d'Ursule.) -- 452e de Mme Loiseau. Elle apprend à Pierre la mort de Mme Zéphire et lui propose une alliance entre leurs enfants -- 453e d'Edmée-Colette. Elle mande à son oncle Pierre la maladie mortelle dont Zéphirin est attaqué -- 454e de Pierre. Il console cette chère nièce et lui insinue qu'elle n'est pas dans l'ordre -- 455e de Pierre. Il est à Paris, d'où il écrit à sa femme. Mort de Zéphirin ; situation des autres enfants d'Edmond ; récapitulation de l'histoire de l'infortuné -- 456e de Pierre. Il redemande au comte son neveu le recueil de ses lettres, qu'il avait malheureusement laissées à Paris -- 457e d'Edmée-Colette. Elle marque à son oncle Pierre qu'elle a découvert, par les lettres oubliées, que Zéphirin était son frère -- 458e de Pierre. Il fait au comte son neveu le tableau de l'établissement d'Oudun, ordonné par les testaments de Mme Parangon et de Mme Zéphire -- 459e de Pierre. Il continue à rendre compte au jeune seigneur de la prospérité de l'établissement d'Oudun -- 460e de Pierre. Il envoie au jeune comte son neveu les Statuts de l'établissement d'Oudun, en quarante-huit articles -- 461e de Pierre. Cette lettre au comte, fils d'Ursule, renferme la Complainte d'Edmond et d'Ursule, telle qu'on la chante dans le pays -- 462e et dernière, de Pierre. Il fait parvenir au comte quatre juvénales d'Edmond, que cet infortuné avait composées à l'imitation de celles de G. d'Arras : 13, La Parure ; 14, Les Femmes ; 15, Les Coquettes ; 16, Les Catins. (16 pièces ajoutées à la 5e édition.).
Call Number
ReCAP 17-60809
ISBN
9782745345417 (pbk.)
OCLC
965595414
Author
Restif de La Bretonne, 1734-1806, author.
Title
Le paysan et la paysanne pervertis / Rétif de La Bretonne ; édition établie, présentée et annotée par Pierre Testud.
Publisher
Paris : Honoré Champion éditeur, 2016.
Copyright Date
copyright 2016
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L'âge des Lumières, 2102-5606 ; 88
Age des lumières ; 88.
Bibliography
Includes bibliographical references.
Added Author
Testud, Pierre, editor.
Research Call Number
ReCAP 17-60809
ReCAP 17-60810
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